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Oum Bilal et la réforme de soi, insha'Allah
18 avril 2012

Tomber..., puis se relever

Bismillah,
 
 
Tomber..., puis se relever.
 
Rédigé par Emilie Ibe le 30 décembre 2011

 

Vivre ! Un aussi petit mot qui implique plus de choses qu’on ne le prévoit : joie, bonheur, épreuve, pleurs, déception, surprise… Autant de paramètres qui influencent également notre Foi.

Et si la Foi se construit et s’alimente, elle peut aussi parfois dégringoler jusqu’à nous faire perdre les pédales ! Blues, tristesse, deuil, séquelles du mauvais œil, de la jalousie… On ne voit plus de progrès possible, on est assailli par les actes qui ne nous rendent pas service et on aimerait plus que tout quitter le navire et déposer les armes mais…

 

« Nous avons, certes, créé l’homme pour une vie de lutte. » Sourate Al-Balâd – verset 4

 

Alors il faut lutter ! Rappelons nous avant toute autre chose que le succès ne vient que d’Allah alors le lien avec l’Unique doit être plus que solide et les chemins qui mènent à Lui sont nombreux : prière, rappel (dhîkr), lecture coranique, invocation, demande de pardon, action de piété, réforme intérieure… Et comme aucune acte ne vaut sans une intention sincère, il convient de la renouveler aussi souvent que l’on peut.

Après avoir fait le ménage sur la table de votre vie et y avoir placé le secret du succès, il faut cultiver la solitude et la méditation : qu’est-ce qui fait ma chute ? Dans quelles circonstances baisse-je ma garde ? Quels défauts me valent la vie dure et gâchent mes aspirations ? L’introspection est donc de mise : si on ne sait pas contre quoi/qui on lutte, les résultats escomptés ne seront jamais atteints.

Le Malin veille au grain et sait comment provoquer l’avalanche de tous les efforts fournis, il faut donc veiller à contrer ses stratagèmes pour pouvoir avancer.

La musulmane doit toujours être sur ses gardes, il faut donc garantir une protection optimale par les invocations et les sourates protectrices (roqya). Plus notre aura sera grandie de ses précautions, plus l’attaque ennemie sera affaiblie !

On nous dit souvent de nous entourer de personnes pieuses et utiles mais on oublie souvent de nous rappeler que ces fréquentations ne seront profitables que si elles se nourrissent mutuellement de savoir et d’échanges intelligents et positifs par la pratique d’activités intellectuellement stimulantes : la lecture par exemple permet à l’imaginaire d’être dans l’actif. En lisant, bon nombres d’idées jaillissent pour finir souvent par former des projets. Plus on sait, moins on se sent faibles face à l’inconnu et donc au danger. Veillons donc à niveler nos habitudes qui nous font sombrer dans l’abîme de la passivité (films, séries, jeux, discussions stériles et interminables, shopping…) et soyons productives !

Je terminerais cet aperçu d’un sujet en réalité très vaste par vous rappeler l’importance de la force du mental : soyez po-si-ti-ves ! Exterminez le plus radicalement possible toutes ces idées qui nuisent à votre esprit : vous êtes capables de changer, de surmonter cette montagne, d’être celle que vous désirez être et non cette étiquette que les autres vous collent malgré vous ! Votre passé ne vous satisfait peut être pas mais vous pouvez changer votre futur alors wake-upons nous et œuvrons pour mourir sans regrets !

Fraternellement,

One way to ihsân.

 

imagesCAKHLWKJ

 

Comment ne pas penser à la dépression en lisant ce texte ? Pourquoi parler de dépression ? C'est pas très gai... ça donne pas envie d'entendre... surtout quand pour nous tout va bien...
 
Et pourtant, personne n'est à l'abris... même nous Musulmanes.
 
Au début de ma conversion, je me souviens avoir pensé que la dépression n'était pas l'affaire des musulmans... que ce n'était qu'une affaire de kuffars ! Etant donné qu'ils n'étaient pas croyants, la dépression c'était pour eux...
 
Et puis... quelque temps plus tard, j'ai eu mon premier enfant (al hamduli'Llah). Quelle épreuve Subhan'Allah ! Tant au point physique qu'émotionnel... Que de changements !
 
Et lorsque mon fils a eu près de 13 mois, je me suis rendue compte que j'étais en pleine dépression depuis qu'il était né... Subhan'Allah... 13 mois pour s'en rendre compte !
 
Ce n'était pas juste la dépression post-natale... le fameux baby-blues des jours qui suivent la naissance... Non, c'était cette bonne dépression, bien profonde, bien ancrée... laquelle vous fait voir le monde du noir le plus profond qui soit. Cette dépression qui vous transforme en la personne la plus triste de la terre. C'est un tourbillon de ténèbres qui est sans fin... Vous passez votre temps à essuyer vos larmes, ne sachant même pas pour quelle raison vous pleurez. C'est juste que vous ne pouvez pas voir plus loin que le bout de votre nez. Tout tourne autour du "moi"... je suis malheureuse, je ne me sens pas bien, je suis fatiguée, j'en ai marre, je ne sais ce que j'ai... Ah, voilà la question qui permet d'entrevoir une guérison...
 
Et oui, faut-il encore se rendre compte qu'on est malade, pour espérer une guérison.
 
J'ai compris que je faisais cette magnifique dépression au début du mois Ramadhan, al hamduli'Llah. A partir de ce moment, j'ai cherché une solution pour m'en sortir. Le jeûne et le Coran ont bien aidé, mais la mesure la plus importante que j'ai prise était de ne pas me laisser m'effondrer si je venais à pleurer. Je m'étais fixer le "droit de pleurer un bon coup" tout en gardant bien en tête que je me devais de sortir de ce tourbillon qui ruinait ma vie. LUTTER !!! Al hamduli'Llah, en un mois c'était terminé !
 
Ce texte m'a donc rappeler cet évènement de ma vie, tomber..., puis se relever, lutter ! Tu as le droit de tomber... mais il faut persévérer dans ce que l'on veut.
 
Allah subhana wa ta'ala est Celui qui garanti la réussite.
 
Sincérité dans nos actes, la croyance et la pratique sur la voie de notre Prophète bien aimé sallallahu alayhi wa sallam, le jihad contre soi-même (la lutte, l'effort), beaucoup de Du'as en demandant Son aide...
 
Qu'Allah azza wa jal nous accorde le meilleur ici-bas et dans l'au-delà, Amine.

 

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